Accrochage Pecco Marquez, la version de Marquez

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La chute de Alex Marquez et Pecco Bagnaia au GP d'Aragon en 2024

Après avoir eut la version de Pecco Bagnaia suite à l’accrochage avec Alex Marquez lors du Grand Prix d’Aragon, voici le premiers commentaires vus du côté d’Alex Maquez.

Après être passé par la commission de sécurité pour donner son point de vue sur ce qui s’est passé, le pilote Gresini Racing à expliqué l’incident de son point de vue à la presse : « Il restait six tours et j’ai été un peu long dans le virage 12, je glissais beaucoup et nous étions tous les deux à la limite. Et quand j’ai abordé le virage 13, tout d’abord, je ne savais pas qui était derrière moi, je tiens à le préciser parce que le tableau ne me montre jamais qui est derrière moi. Quand j’étais à l’intérieur et que j’avais la tête droite, sans aucune vision à l’extérieur, c’est là que j’ai senti le contact, et la moto va droit, et vous ne pouvez rien faire, juste voir où est le mur, parce que nous allions tout droit vers lui, c’était un moment un peu compliqué », a essayé de clarifier le pilote Gresini.

Pecco a publiquement accusé Marquez d’avoir gardé l’accélérateur ouvert en permanence dans l’intention de le projeter, ce qu’e ‘Alex Marquez a catégoriquement nié : « Après l’impact, quand les motos se sont accrochées, ma moto allait vers la gauche, vers le mur, et j’ai donné un peu d’accélérateur pour voir si les motos allaient se désengager et éviter d’aller dans le mur » .

Alex ne veut pas se disputer avec Pecco, mais il insiste sur le fait que seul l’Italien aurait pu empêcher ce qui s’est passé : « Il peut m’accuser, je peux l’accuser. Rien ne changera le résultat. Pour moi, je pense que si quelqu’un peut éviter ce contact, c’est lui, il sait que je suis là, je ne sais pas qu’il est à l’extérieur. S’il avait autant de rythme et qu’il arrivait si vite, il aurait pu me dépasser ailleurs et ne pas se précipiter comme ça ».

En fait, voici ce que Marquez a déclaré lorsqu’il s’est rendu à la direction de course et qu’il a rencontré le panel des commissaires : « j’ai dit “s’il m’avait laissé juste un mètre, et qu’il n’avait pas pris la ligne intérieure, ça sert passé c’est tout”. Si quelqu’un peut éviter le contact, c’est bien lui, il sait que je suis là et que je vais essayer de prendre le virage. Il a son opinion, j’ai la mienne, et nous rentrons tous les deux à la maison avec zéro point ».

Le pilote Gresini dit qu’il « n’a pas encore parlé à Bagnaia » de ce qui s’est passé, mais espère le faire en privé : « Je ne lui ai pas parlé. Nous sommes allés à la direction de course séparément, c’est ce qu’ils voulaient. Quand j’étais assis à l’extérieur, il y avait beaucoup de caméras, et je ne voulais pas lui en parler dans le feu de l’action, c’est mieux en privé. J’ai une bonne relation avec Pecco, j’ai partagé plusieurs années de boxe en championnat d’Espagne avec lui, nous nous connaissons bien. Je suis triste pour nous deux car la course s’est arrêtée là ».

Pour Marquez l’état de la piste et la difficulté de dépasser tout au long du week-end sont deux facteurs qui ont encouragé Pecco Bagnaia à essayer de tirer profit de son erreur au virage 12, même si ce n’était pas un dépassement sûr : « Ce n’était pas mon meilleur dimanche, mais c’était l’un de mes meilleurs. Je me battais pour un podium devant mes fans, j’aurais tout donné jusqu’à la fin. Il a voulu saisir cette opportunité parce qu’il savait qu’il était très difficile de doubler aujourd’hui, et s’il voulait doubler, il devait prendre beaucoup de risques, parce que la piste était très sale à la sortie de la ligne. Je le comprends, il se bat pour le championnat du monde, il n’a pas eu un bon week-end et il voulait en quelque sorte sauver les meubles ».

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