Iannone hallucine du niveau physique nécessaire : « Même mes doigts de pieds me font mal »

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Andrea Iannone parle du niveau physique nécessaire en MotoGP

Andrea Iannone se languissait du MotoGP, il est revenu, mais il veut maintenant se reposer. Le pilote italien a été personnellement invité par Valentino Rossi à monter sur la Desmosedici de son équipe pour remplacer Fabio Di Giannantonio. Cinq ans plus tard, le pilote de Vasto fait son retour en MotoGP. Et en cinq ans, les choses ont radicalement changé surtout au niveau de l’áeodynamique.

On pourrait penser que le niveau physique du pilote est élevé, étant donné qu’il court déjà en Superbike. Cependant, « The Maniac » a été impressionné par le niveau d’exigence physique requis en MotoGP, rien à voir avec le Superbike. « J’ai de la vitesse. Le problème, c’est l’aspect physique, car je manque de préparation », a-t-il expliqué à l’issue de la course sprint.

Une course au sprint qu’il a terminée en avant-dernière position, juste devant Lorenzo Savadori. Et pour comprendre le niveau d’épuisement physique, il explique : « Pour donner un exemple : dans le virage 4, je n’arrivais pas à tenir mes bras, alors que mon corps me poussait à continuer ».

Iannone déclare qu’il n’a fait « qu’un tour à son vrai potentiel » et que « je pourrais facilement faire la course en 1’59“”5, mais il faut être préparé physiquement ». Il met cela sur le compte du fait de l’aéro « En WSBK, vous n’avez même pas 1% de la force d’appui que vous avez ici en MotoGP. En fait, tout est compliqué, parce que lorsque vous freinez, la moto vous épuise, ce qui génère beaucoup de charge ».

Pour Iannone, il n’y a pas que la force portante qui soit impressionnante : « L’accélération est également impressionnante, tout comme le freinage, où il faut être très fort et en même temps prendre le virage. En MotoGP, il faut tout faire au maximum, car dès que l’on freine un peu, on perd beaucoup ».

Il n’est pas prêt physiquement, et il n’a pas voulu pousser plus loin que nécessaire sans raison, il explique : « J’aurais pu être plus rapide que le groupe qui me précédait, mais je me suis dit : “où vais-je, à quoi bon” Il faut bien se préparer pour un week-end comme celui-ci, parce que c’est fou d’être ici comme je le suis. Maintenant, je sais ce qu’est une moto de MotoGP et je comprends la valeur de l’aspect physique ».

Sur une note plus détendue, Iannone à rajoute « Ce matin, j’ai eu toutes les douleurs possibles et imaginables qu’un homme puisse ressentir. J’ai aussi mal aux orteils, je marche sur des talons. Il vaut mieux ne pas y penser ».

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