Oliveira a rapidement remarqué les différences entre la Yamaha et ses motos précédentes, notamment au niveau du comportement au freinage tout en pointant déjà du bout des lèvres le manque de vitesse de la moto.
« C’est extrêmement différent de ce à quoi j’étais habitué, surtout dans la phase de freinage. Mais je dois aussi dire que c’est une moto très conviviale pour le pilote, ce qui est important », a déclaré le pilote Portugais.
Le quintuple vainqueur du MotoGP s’est montré positif quant au retour d’information que la M1 donne au pilote : « La moto vous donne une bonne sensation de l’endroit où se trouvent les roues, et c’est crucial. Il a toutefois précisé que la priorité n’était pas le confort, nous ne recherchons pas une moto confortable ou conviviale, mais une moto rapide. Je pense que nous aurons l’occasion de travailler sur ce point pendant l’hiver ».
Le test de Montmelo a marqué le début de la transition de Pramac vers Yamaha, et Oliveira a souligné la collaboration entre l’équipe et les ingénieurs de l’usine japonaise : « C’était une bonne journée pour travailler sur les réglages. Nous avions beaucoup d’ingénieurs Yamaha dans le box pour nous assurer que la transition vers la nouvelle moto et le nouveau logiciel se passe le mieux possible ».
Le Portugais s’est également montré satisfait de sa nouvelle relation de travail : « Je me suis très bien entendu avec mon nouveau chef d’équipe et avec le responsable de la télémétrie. Nous ferons de nouveaux progrès lors des essais hivernaux, c’est certain ».
Interrogé sur les points à améliorer sur la Yamaha M1, Oliveira n’a pas hésité : « Le freinage. Nous avons besoin de plus de stabilité en décélération. Ce sera l’un des principaux domaines sur lesquels l’équipe se concentrera dans les mois à venir, en particulier pour combler l’écart avec les motos les plus rapides de la grille ».
Après avoir terminé sa première journée avec Yamaha, Oliveira a souligné l’engagement de l’usine japonaise envers sa nouvelle équipe satellite, qui revient sur la grille de départ après deux ans d’absence. « Pour la première fois dans l’histoire, nous verrons que tout le monde a le même matériel. C’est la seule façon de réduire l’écart avec les concurrents » ce qui est un signe positif sur le futur de Yamaha.